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Conférence 2023

Conférence-récital : « Marcelle Descarries, muse et collaboratrice »
21 mars 2023, Café d'art vocal, Montréal
Hélène Panneton, conférencière
Gabrielle Gagnon-Picard, pianiste
Avec des témoignages de Francine Descarries

 

En raison de problèmes techniques, les deux premières minutes de la conférence n'ont pas été enregistrées. En voici le contenu :
 

Bonsoir à tous et à toutes et bienvenue au Café d'art vocal, après quelques années d'absence pour les raisons que vous connaissez.
C'est à un double titre que je me présente devant vous : d'abord, je suis Hélène Panneton, présidente de l'Association pour la diffusion de la musique de Descarries. Ensuite, je suis votre conférencière pour la soirée et j'ai le plaisir d'être accompagnée de la pianiste Gabrielle Gagnon-Picard que je vous demande d'accueillir chaleureusement. Nous aurons l'occasion d'évoquer son parcours un peu plus tard.

 

Ma conférence s'intitule : « Marcelle Descarries, muse et collaboratrice ». Pour la plupart, vous savez que Marcelle Descarries était la femme d'Auguste Descarries, compositeur, pianiste, pédagogue et conférencier.
 

En guise de question liminaire, je voudrais poser ceci : jusqu'où ira Marcelle Descarries pour faire avancer l'œuvre de son mari ?
 

Pourquoi Marcelle Descarries ? Voilà onze ans que je fréquente assidument la vie et l'œuvre d'Auguste Descarries.
Sa femme était toujours bien présente en arrière-plan. J'ai voulu la faire passer au premier plan, pour une fois, et dessiner le portrait de la femme derrière le musicien, avec tout ce que ce rôle comporte d'exaltant et d'ingrat.

ERRATUM

Une erreur de date s'est glissée dans la conférence d'Hélène Panneton au sujet d'un mémoire (non daté) qui aurait été rédigé par Marcelle Descarries et adressé au premier ministre Duplessis vers 1933. Or, ce mémoire aurait plutôt été rédigé vers 1945. Merci à Guy Laperrière d'avoir apporté le correctif.

Ce qu'ils et elles ont dit :

« Cette heure, à mon avis, ne fut pas une conférence, mais un événement.
Quand on revoit l’ensemble de la trajectoire d’Auguste Descarries, si bien mise en relief et par l’exposition, et par la conférence, et par le témoignage de Francine Descarries qui l’a accompagnée et complétée, nous sommes dans un autre registre, celui que l’historien cherche toujours à atteindre, mais qui est rarement accessible : l’humain. »

Guy Laperrière, historien

« Hélène Panneton a été magnifique et a tracé un portrait des plus intéressants et documentés de la vie de Marcelle Descarries. L’empathie de la chercheure pour son sujet d’analyse était tangible. Elle ne l’a pas cependant empêchée de livrer un portrait marqué, à la fois, par l’admiration et la volonté de ne pas occulter la participation de Marcelle Descarries à la réalisation et diffusion de l’œuvre de son mari (ce qui est une situation généralisée pour les femmes de cette époque), mais également de donner une représentation fidèle de son sujet.

  
L’exécution par la jeune pianiste Gabrielle Gagnon-Picard de quelques œuvres au piano a représenté un magnifique complément au déroulement de la soirée. Et comme elle avait invité quelques ami.es à assister à l’événement, l’âge moyen de notre assistance s’en est vue radicalement abaissé. Cela faisait plaisir à voir.

L’enregistrement vidéo qui a été fait permettra de rendre compte de l’exceptionnel climat qui a prévalu pendant toute la rencontre. »

Francine Descarries, sociologue, fille d'Auguste et Marcelle Descarries

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Hélène Panneton, présidente de l'ADMAD / Photo : Isabelle Panneton

Gabrielle Gagnon-Picard, pianiste / Photo : Isabelle Panneton
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